Qui sommes nous ? Que voulons nous ?

 

Les éditions MILLE TEMPÊTES sont nées dans les années 2000 et ont été stoppées pendant une dizaine d’années. Quelle en fût la raison ? La criminalisation du premier ouvrage, un guide du casseur en deux volumes, publié à l’occasion des émeutes de 2005, aboutissant à la garde à vue de l’artisan principal de cette édition.

Cet ouvrage n’était pourtant pas un appel au passage à l’acte mais un récapitulatif des droits des citoyens avant ou après leur interpellation, ainsi qu’un partage de témoignages d’activistes du monde entier sur la sécurité des militants.

Nous apprenions alors deux choses, d’abord que si d’un côté la bourgeoisie accepte dans une certaine mesure le folklore militant, elle se montre intransigeante et répressive dès qu’émerge même modestement une possibilité d’organiser les opprimés dans le but le tourner la lutte contre la démocratie bourgeoise.

Nous apprenions ensuite sur nos propres faiblesses, celle en premier lieu qui tient à au radicalisme romantique, à exaltation et l’aventurisme ; nous apprenions concrètement que la bourgeoisie est très organisée et qu’elle contrôle en profondeur le pouvoir et les institutions.

Quelle naïveté n’est-ce pas d’avoir cru pouvoir se faire rencontrer une maison d’édition et le peuple pris dans sa spontanéité ?

Pourtant nous continuons de penser qu’il n’y a urgence à favoriser l’esprit critique, critique contre la matrice idéologique dominante, celle des bourgeois et leurs valeurs de merde.

Car, la situation a empiré et le niveau idéologique dégringolé de manière abyssale. Or, l’esprit critique passe par le partage de visions du monde différentes, positivement différentes. Ceux qui pensent que le capitalisme a définitivement gagné n’ont pas tout à fait tort, il a certainement gagné à l’échelle de nos vies. Personne de ceux qui lisent ces lignes ne seront certainement encore en vie quand le communisme renaîtra et que la lutte pour la destruction des régimes parlementaires bourgeois s’organisera.

Les bourgeois nous ont réduit quasiment au néant, nous autres les communistes, et c’est de cet état de rien qu’il faut repartir.

La part du travail que nous nous sommes imposé est la suivante :

1° Rééditer la littérature communiste introuvable sous forme papier, ou autre, la réduisant en nombre de pages s’il le faut pour rendre les plus possible accessible les textes.

2° Traduire la littérature communiste pour la mettre à disposition du public francophone.

3° Publier les nouveaux communistes qui le souhaitent.

 

Comité de pilotage des Editions MILLE TEMPÊTES